LXXXIX
Sur les victoires du ROi,
en l’année 1677.
Cette pièce a été imprimée deux fois la même année (1677), en deux feuillets in-4o, sans date. Elle n’est pas signée dans ces éditions. L’une, qui ne porte ni indication de lieu ni date, est imprimée avec fleuron et lettre ornée ; la Bibliothèque impériale en possède un exemplaire. On lit pour adresse à la fin de l’autre : À Paris, chez Guillaume de Luyne, libraire juré au Palais… Avec permission. Celle-ci se trouve à la bibliothèque de l’Arsenal. Ces vers ont été réimprimés dans le Mercure galant de juillet 1677 (p. 166-172). Le titre y est le même que dans les éditions originales, à l’exception des mots en l’année 1677, qui ont été supprimés. La pièce est précédée de ce petit préambule : « Venons aux vers que Mr de Corneille l’aîné a présentés au Roi sur ses conquêtes. Je pourrois me dispenser de vous les envoyer, parce qu’ils sont imprimés ; mais comme ils ne le sont qu’en feuille volante, il est bon de vous donner lieu de les conserver ; et d’ailleurs si le mot de parélie a embarrassé quelqu’une de vos dames de province, vous leur en ferez voir l’explication dans le changement des deux vers où ce mot étoit employé[1]. » Dans les Œuvres diverses de 1738, cette pièce se trouve aux p. 103-105.
Je vous l’avois bien dit, ennemis de la France,
Que pour vous la victoire auroit peu de constance,
Et que de Philisbourg à vos armes rendu
Le pénible succès vous seroit cher vendu[2].
À peine la campagne aux zéphyrs est ouverte,