d’accidents qu’on n’en vouloit représenter, car il y eut une enseigne et autres choses perdues jusques à la valeur de quinze mille écus. Une comtesse y accoucha. Pour faire place, il fallut employer quelques descendants de hallebardes et des feintes qui n’étoient pas du ballet. »
Un divin oracle autrefois
A dit que ma pompe et ma gloire
Sur celle du plus grand des rois
Pouvoit emporter la victoire ;
Mais si j’obtiens, selon mes vœux,
De pouvoir parer vos cheveux,
Je dois, ô Julie adorable,
Toute autre gloire abandonner ;
Car nul honneur n’est comparable
À celui de vous couronner.
D’un éternel bonheur ma disgrâce est suivie,
Je n’ai plus rien en moi qui marque mon ennui.
Autrefois un soleil me fit perdre la vie ;
Mais un autre soleil me la rend aujourd’hui.
Dans l’empire fameux de Flore et de Pomone
Mon père a mille enfants qui portent la couronne ;