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Paranymphera[1] le jambon[2].
Ami, c’est ainsi qu’il faut vivre,
C’est le chemin qu’il nous faut suivre,
Pour goûter de notre printemps
Les véritables passe-temps.
Prends donc, comme moi, pour devise,
Que l’amour n’est qu’une sottise.
- ↑ Paranympher, louer, célébrer. On appelait paranymphe le discours solennel qui se prononçait, dans la Faculté de théologie et dans celle de médecine, à la fin de chaque licence. Voyez le Lexique.
- ↑ Cette façon de donner à ses chansons bachiques une certaine publicité paraît avoir été alors d’un usage assez général. Tout le monde se rappelle ces vers de l’Art poétique de Boileau (chant I, vers 21-26) :
Ainsi tel autrefois qu’on vit avec Faret
Charbonner de ses vers les murs d’un cabaret,
S’en va mal à propos d’une voix insolente
Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante ;
Et poursuivant Moïse au travers des déserts,
Court avec Pharaon se noyer dans les mers.