Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ce beau sein où nature a mis tant d’avantages
Qu’il dérobe le cœur en surprenaut les yeux.

Il va mourir d’amour sur cette gorge nue ;
Il en pâlit déjà, sa vigueur diminue, 10
Et finit languissante en des traits effacés.

Hélas ! que de mortels lui vont porter envie,
Et voudroient en langueur finir ainsi leur vie,
S’ils pouvoient en mourant être si bien placés !


    tome IX, p. 902 et 903) : « Je vous laisse à penser, dit-elle, combien vous serez désiré, et si les galants qui s’y trouveront ne seroient pas bien aises que ce fut encore la mode de dire :
    Comme l’on voit le fer entre deux calamites.
    Mais comme nous ne sommes plus aux siècles des comparaisons, et que celle-là est trop aisée, il faudra que les galants s’en passent. » — Voyez encore une comparaison analogue tirée de l’Astrée et citée par nous au tome IV, dans la note 5 de la page 353.