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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 6.djvu/586

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OTHON.

pouvoit faire choisir à Galba pour successeur ; et comme il se vit empereur sans son ministère, il se crut dégagé de cette promesse, et ne l’épousa point. Je n’ai pas voulu aller plus loin que l’histoire ; et je puis dire qu’on n’a point encore vu de pièce où il se propose tant de mariages pour n’en conclure aucun. Ce sont intrigues de cabinet qui se détruisent les unes les autres. J’en dirai davantage quand mes libraires joindront celle-ci aux recueils qu’ils ont faits[1] de celles de ma façon qui l’ont précédée[2].


  1. Toutes les éditions publiées du vivant de Corneille et celle de Voltaire (1764) ont fait, sans accord.
  2. Par malheur Corneille n’a pas donné suite à cette promesse, et, comme nous l’avons dit ci-dessus (p. 357, note 1), à partir de Sertorius inclusivement il n’a plus fait d’examens pour ses pièces. C’est pour cela que Thomas Corneille a omis, dans l’édition de 1692, cette dernière phrase de l’avis Au lecteur, qu’il intitule Préface.