Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/47

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d’avoir souvent recours à d’autres qui n’y répondent qu’imparfaitement, et ne disent pas tout ce que mon auteur veut dire. J’espérois trouver quelque soulagement dans le quatrième livre, par le changement des matières ; mais je les y ai rencontrées encore plus éloignées des ornements de la poésie, et les redites encore plus fréquentes : il ne s’y parle que de communier et dire la messe. Ce sont des termes qui n’ont pas un assez beau son dans nos vers pour soutenir la dignité de ce qu’ils signifient : la sainteté de notre religion les a consacrés, mais en quelque vénération qu’elle les ait mis, ils sont devenus populaires à force d’être dans la bouche de tout le monde. Cependant j’ai été obligé de m’en servir souvent, et de quelques autres de même classe. Si j’ose en dire ma pensée, je prévois que ceux qui ne liront que ma traduction feront moins d’état de ce dernier livre que des trois autres ; mais aussi je me tiens assuré que ceux qui prendront la peine de la conférer avec le texte latin