Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/63

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deux-ci. J’espère, quelque long qu’il soit, vous le faire voir dans un an ; cependant je vous demande encore un coup de grâce pour tous les défauts que mon insuffisance a laissés couler jusqu’ici dans cette traduction. Vous pouvez vous assurer que je n’y épargne aucun travail, et que vous y verriez moins d’imperfections si Dieu m’avoit donné plus d’esprit.


VII
AU LECTEUR

Ce n’est ici que la moitié du troisième livre ; je l’ai trouvé assez long pour en faire à deux fois. Ainsi ma traduction sera divisée en quatre parties, pour être plus portative. Les deux livres que vous avez déjà vus en composeront la première ; celui-ci fournira aux deux suivantes, et le quatrième demeurera pour la dernière. Je vous demande encore un peu de patience pour les deux qui restent ; elles ne me coûteront que chacune une année, pourvu qu’il plaise à Dieu me donner assez de santé et d’esprit. Cependant j’espère que vous ferez aussi bon accueil à celle-ci que vous avez fait à celle qui l’a précédée. Les vers n’en sont pas moindres, et si j’en puis croire mes amis, j’ai mieux pénétré l’esprit de l’auteur dans ces trente chapitres que par le passé. Il n’a fait de tout ce troisième livre qu’un dialogue entre Jésus-Christ et l’âme chrétienne, et souvent il les introduit l’un et l’autre dans