ncertaine
De ce commandement tient mon esprit en peine.
Pourrai-je me résoudre à te laisser aller
Sans savoir les motifs qui te font rappeler ?
Clitandre
C’est, à mon jugement, quelque prompte entreprise,
Dont l’exécution à moi seul est remise ;
Mais, quoi que là-dessus j’ose m’imaginer,
C’est à moi d’obéir sans rien examiner.
Floridan
J’y consens à regret : va, mais qu’il te souvienne
Que je chéris ta vie à l’égal de la mienne ;
Et si tu veux m’ôter de cette anxiété,
Que j’en sache au plus tôt toute la vérité.
Ce cor m’appelle. Adieu. Toute la chasse prête
N’attend que ma présence à relancer la bête.
Scène VI
Dorise,
achevant de vêtir l’habit de Géronte qu’elle avait trouvé dans le bois.
Achève, malheureuse, achève de vêtir
Ce que ton mauvais sort laisse à te garantir.
Si de tes trahisons la jalouse impuissance
Sut donner un faux crime à la même in