3r)o LA VEUVE.
Quoi que puisse à nos yeux offrir la nouveauté, Rien ne les peut toucher à l'égal de sa vue ; Il n'est point de mortel, après l'avoir connue, Qui se puisse vanter de voir sa liberté'.
x\dmire le pouvoir qu'elle a sur mon esprit, Ne cherche point le nom de celui qui t'écrit. Qui jamais ne connut Apollon ni sa lyre.
Ton mérite l'oblige à te donner ces vers, Et la douceur des tiens le force de te dire Qu'il n'est rien de si beau dedans tout l'univers.
L. N.
��A MONSIEUR CORNEILLE EN FAVEUR DE SA VEUVE.
Corneille, que ton chant est doux ! Que ta plume a trouvé de gloire ! Il n'est plus d'esprit parmi nous Dont tu n'emportes la victoire. Ce que tu feins a tant d'allraits Que les ouvrages plus parfaits N'ont rien d'égal h ton mérite'^ ; Et la Veuve que tu fais voir, Plus ravissante que Mélite, Montre l'excès de ton savoir.
BURNEL.
��A MONSIEUR CORNEILLE.
Clarice est sans doute si belle Que Philiste n'a le pouvoir De goûter le bien de la voir, Sans devenir amoureux d'elle. Ses discours me font estimer Qu'on a plus de gloire à l'aimer^
1. Tel est le texte de l'édition originale; j>eiil-ctre faut-il ire « d'avoir sa liberté. «
2. Dans l'édition originale : « h son m(Tite. >i
3. Dans l'édition originale : « de l'aimer. »
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