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5oo LA VEUVE, ACTE V, SCÈNE X.

C'est avoir su me rendre un assez grand service Pour espérer beaucoup avec quelque justice. Et puisqu'on me l'ordonne, on peut vous assurer >o'^5 Qu'alors que j'obéis, c'est sans en murmurer.

CÉLIDAN.

A ces mots enchanteurs tout mon cœur se déploie. Et s'ouvre tout entier à l'excès de ma joie.

CHRT SANTE.

Que la mienne est extrême, et que sur mes vieux ans Le favorable ciel me lait de doux présents ! 197°

Qu'il conduit mon bonheur par un ressort étrange ! Qu'à propos sa faveur m'a fait perdre Florange ! Puisse t-elle, pour comble, accorder à mes vœux' Qu'une éternelle paix suive de si beaux nœuds, Et rendre par les fruits de ce double hyménée « 97^

Ma dernière vieillesse à jamais fortunée !

CLARICE, à Chrysantc.

Cependant pour ce soir ne me refusez pas

L'heur de vous voir ici prendre un mauvais repas.

Afin qu'à ce qui reste ensemble on se prcparc%

Tant qu'un mystère saint deux à deux nous sépare. '9^"

CHRTSANTE, à Clarice. Nous éloigner de vous avant ce doux moment % Ce seroit me priver de tout contentement.

I. Var. Ainsi me clonno-t-il, |)oiir comble rie mes vipiix,

Bientôt des ricux côtés quelques petits nevcuv (a),

Rendant par les doux fruits de ce double hyménée

Ma débile vieillesse à jamais fortunée ! (iGSd-Sy) a. Var. Alin qu a ces plaisirs ensemble on se prépare. (ifiS^i-Sy) 3. Var. Vous (piitler [)aravant ce bienheureux moment. (!63.')-57)

(a) bientôt de deux côlés quelques petits neveux. (ifiSy)

��FIN DU CINQUIIME ET DERNIER ACTE,

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