174 RODOGDNE.
Fera voir pleinement si ma haine est finie.
A NT I oc H us. Et nous vous fiTons voir tous nos désirs bornés A vous donner en nous des sujets couronnés.
��SCÈNE IV.
CLÉOPATRE, LAONICE.
LAONICE.
Enfin ce grand courage a vaincu sa colère.
CLÉOPATRE .
Que ne peut point un fils sur le cœur d'une mèref <380
LAOMCE .
Vos pleurs coulent encore, et ce cœur adouci...
CLÉOPATRE .
Envoyez-moi son frère, et nous lais>ez ici. Sa douleur sera grande, à ce que je piésunae; Mais j'en saurai sur l'heure adoucir l'amertume
mons (le Bourdaloue et en général cliez tous les écriyains du xvn"^ siècle :
Du même poignard pour César destiné Je perce en soupirant son cœur infortuné.
[Pompée, V. 99.1
Ce prince destiné pour régner après vous.
[H&aclhis, V. 56.1
M Marty-Laveaux rappelle les vers de La Fontaine (III, xii) :
Dans une ménagerie De volatiles remplie Vivaient le cygne et Toison : Celui-là destiné pour les regards du maître, Celui-ci pour son goût...
IS're. Il est à peine besoin de faire remarquer dans ce vers une équivoque sinistre. La réponse d'Antiochus est sincère et chaleureuse au contraire; m.iis elle vient d'un excellent fils plutôt que d'un roi. — 5c»rne à, suivi d'un infinitif, s'applique même aux choses :
Les dieux me sont témoins qu'à vous plaire bornée Mon âme à tout son sort s'était abandonnée.
[Mithridate, m, 5.|
1319. On a déjà vu plusieurs exemples de courage pris dans le sens de cœur.
1380. Launice montre ici la généreuse crédulité de Burrhus, dans le Brilan- x»!ru.s- de Racine; mais Cléopâtre se livre moins que Néron; si c'est poui l'étouffer qu'elle embrasse sa rivale, elle a du moins la prudence de se taire. C'est qu'aussi Néron n est près d'elle qu'un novice.
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