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406 ETUDE

Qu'il »('e.<< qu'un pur effet de noble politique. Souffrez que je vous die. aiiu que je m'explique. Que, quand j'aurais pour dot uu milliou de bras, Je vous doune eucor plus en ne l'achevant pas.

Si je réduis Pompée à chasser Emilie, Peut-il, Syila réguaut, regarder l'Italie? Ira-t-il se'livrerà son juste courroux? Non. non; si je le gagne, il faut qu'il vienne à vous. Ainsi par mon hymen vous avez assurance Que mille vrais Romains prendront votre défense : Mais, si j'eu romps l'accord pour lui rendre mes vœux. Vous aurez ces Romains et Pompée avec eux ; Vous aurez ses amis par ce nouveau divorce; Vous aurez du tyran la principale force, Son armée, ou du moins ses plus braves soldats, Qui de leur général voudront suivre les pas; Vous marcherez vers Rome à communes enseignes. 11 sera temps alors, Sylla, que tu me craignes. Tremble, et crois voir bientôt trébucher ta fierté, Si je puis t'enlever ce que tu m'as ôté. Pour faire de Pompée un gendre de ta femme, Tu l'as fait uu parjure, un méchant, un infâme : Mais, s'il me laisse encor quelques droits sur son cœur. Il reprendra sa foi. sa vertu, son honneur; Pour rentrer dans mes fers il brisera tes chaînes, Et nous t'accablerons sous nos communes haines. J'abuse trop, Seigneur, d'un précieux loisir : Voilà vos intérêts ; c'est à vous de choisir. Si votre amour trop prompt veut borner sa conquête, Je vous le dis encor, ma main est toute prête. Je vous laisse y penser : surtout souvenez-vous Que ma gloire en ces lieux me demande un époux; Qu'elle ne peut souffrir que ma fuite m'y range En captive de guerre, au péril d'un échange. Qu'elle veut un graud homme à recevoir ma foi. Qu'après vous et Pompée il n'en est point pour moi, Et que...

SERTORIUS.

Vous le verrez, et saurez sa pensée.

��Adieu! Seigneur : j'y suis la plus iutéressée Et j'y vais préparer mon reste de pouvoir.

��Moi, je vais donner l'ordre à le bien recevoir.

Dieux, souffrez qu'à mon tour avec vous je m'explique. Que c'est un sort cruel d'aimer par politique I Et que ses intérêts sont d'étranges malheurs S'ils font donner la main quand le cœur est ailleurs!

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