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4S8 ETUDE

l'euthourfiasmc, le P. deTournemine la préférait à toutes les tragé- dies de Racine et s'efforçait de faire partager sou admiration au jeune Voltaire '. Mais quoi! Corneille, aussi bien que Voltaire, avait été l'élève des jésuites, et Racine se rattachait à Port-Royal.

��... Tirant toute k vous la suprême puissance,

Vous me laissez des titres vains. On s'empresse à vous voir, on s'efforce à vous plaire ; Ou croit lire en vos yeux ce qu'il faut qu'on espère ; Ou pense avoir tout fait quand ou vous a parlé, lion palais près du vôtre est un lieu désolé, Et le géuéralat, comme le diadème, M'érige sous votre ordre eu fantôme éclatant, Eu colosse d'Etat, qui de vous seul attend

L'àme qu'il n'a pas de lui-même.

Et que vous seul faites aller Où pour vos intérêts il le faut étaler. Général eu idée et monarque en peinture. De ces illustres noms pourrai-je faire cas S'il les fallait porter moins comme Agésilas

Que comme votre créature. Et montrer avec pompe au reste des humains En ma propre grandeur l'ouvrage de vos mains ? Si vous m'avez fait roi, Lysauder, je veux l'être. Soyez-moi bon sujet, je vous serai bon maître ; Mais ne prétendez plus partager avec moi

Ni la puissance ni l'emploi. Si vous croyez qu'un sceptre accable qui le porte, A moins qu'il prenne une aide à souterdr son poids.

Laissez discerner à mon choix Quelle main à m'aider pourrait être assez forte. Vous aurez bonne part à des emplois si doux.

Quand vous pourrez m'en laisser faire ; Mais soyez sûr aussi d'un succès tout contraire. Tant que vous ne voudrez les tenir que de vous.

A la politique de Lysauder, qui opprime les anciens États in!é- peudants, il oppose la sienne, qui les délivre ; mais Lysauder se drape dans sa hère pauvreté :

AGÉSILAS.

Chez tous nos Grecs asiatiques Votre pouvoir naissant trouva des républiques. Que sous votre cabale il vous plut asservir :

i . Racine, au contraire, dans la première préface de son Britannicus, raillait ces Lacédémoniens grands parleurs.

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