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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/132

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avions fait l’après-dîné. Il y a trois heures qu’il m’a quittée. Je ſuis ſi contente de lui que je ferai mon poſſible pour le conſerver quoique j’aie le Comte. Je lui en ai parlé, cela ne l’a pas réfroidi ; il m’a promis, au contraire, d’être très-circonſpect et de ſe conduire avec moi de maniere à ne me cauſer aucun déſagrément. Je me ſouviendrai long-tems du jour où j’en ai fait la connoiſſance. Qu’il eſt aimable ! Si tu le voyois, ma chere Eulalie, tu en ſerois folle. Adieu ; je ſuis la plus heureuſe des femmes.

Lettre de Mademoiſelle Roſalie.
Paris, ce 8 Septembre 1782.


Voici, ma chere amie, une lettre que j’ai reçue de ma tribade :

Ce 6 au matin.

„ J’ai trouvé, ma chere Roſalie, une perſonne charmante, et on ne