Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/195

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cruelle pour nous. Puiſſe-t’elle bientôt finir ? On dit que ça ſera pour le commencement de l’année prochaine. Je le déſire bien pour mes Conſœurs et pour moi ; car je végete.

Jeudi dernier, Sainte Marie et moi, nous avons fait chez la Préſidente un ſouper avec deux Italiens, ils étoient très-aimables et n’avoient nullement le goût ultramontain, il falloit ſeulement pendant la jouiſſance les fouetter avec un martinet de parchemin rempli de Camions.

Je ſuis inquiéte de ce que tu ne m’as pas accuſé la réception du manchon et de la péliſſe que je t’ai envoyés par le courier, tu dois cependant avoir reçu cela la veille de la Touſſaint. Adieu, mon cœur.