Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/218

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ſingulierement conſtitué, il a trois couilles et un vit qui n’eſt pas plus gros que le petit doigt. Il bande beaucoup et décharge preſque auſſitôt, mais pluſieurs fois de ſuite ; en trois fois qu’il me l’a mis pendant la nuit, il a déchargé quatorze fois. J’ai vu quelques hommes dans ma vie, mais je n’ai jamais rien vu de ſemblable. Cela m’a divertie un moment. J’ai un jeune auteur dramatique qui me fait la cour. Il aura mes faveurs s’il veut me donner une entrée d’un an aux italiens[1]. Je finis, ma bonne amie, en te ſouhaitant beaucoup de bonheur pour l’année où nous allons entrer. Quant à mon amitié elle ſera toujours la même et durera autant que moi.


Fin du Tome Premier
  1. A chaque pièce que donne un auteur, il a une entrée d’un an. Quand il en a donné aſſez pour avoir ſes entrées pour la vie, il peut alors en diſpoſer en faveur de qui lui plaît.