Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/235

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Mon petit Farfadet eſt bien inſtruit, il fera ce que je voudrai et ſera à mes ordres. Maintenant j’en jouis à mon aiſe et le contiens. Je veux cependant le tant exercer d’ici à dimanche, qu’il ne lui prenne pas fantaiſie de me faire aucune infidélité pendant les huit jours qu’il ſera à Verſailles pour ſa garde. Cela ſeroit un friand morceau pour quelques vieilles Ducheſſes, ou quelques paillardes de la cour. Le Comte ne ſe doute de rien. Amant, entreteneur, farfadet, je ſais les tromper tous, et faire croire à chacun qu’il poſſede ſeul mon cœur. Adieu.

Lettre de Mademoiſelle Victorine.
Ce 8 Janvier 1783.


Un jeune homme de ma connoiſſance, ma bonne amie, qui le jour des rois à ſoupé avec Mademoiſelle Saint-