Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/274

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ſoir pour que le Polonois ne puiſſe pas me reconnoître. Je ſuis fâchée de ne pouvoir m’en venger, je le ferois avec bien du plaiſir ; mais ce qui me conſole, c’eſt que mon hiſtoire étant ſue, il ne trouvera plus de dupes. Porte-toi bien.

Lettre de Mademoiſelle Victorine.
Paris, ce 15 Février 1783.


J’ai dîné chez Olimpie le jour que je t’ai mandé, elle m’a reçue le plus amicalement du monde, et m’a donné une jolie montre ; ce qui augmente ſon prix eſt la maniere dont elle m’a fait ce préſent. En arrivant elle s’eſt plainte de ce que je venois bien tard, et m’a dit : ſurement votre montre va mal. Tenez, ma chere Victorine, faites-moi le plaiſir d’accepter celle-ci ; jamais elle ne marquera d’heure