Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/300

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ſi j’étois riche, je voudrois avoir tous les jours de la muſique à mon coucher, et je ne m’endormirois jamais ſans cela. S’il y a des loges grillées à Bordeaux, comme je n’en doute nullement, eſſaye, ma chere Eulalie, et tu m’en diras des nouvelles. En vérité, c’eſt charmant, et je n’y penſe pas ſans avoir envie de recommencer. Adieu, tu vois que ton amie fait ce qu’elle peut pour paſſer le tems agréablement.

Lettre de Mademoiſelle Felmé.
Paris, ce 7 Avril 1783.


Je profite, mon cœur, d’un moment que j’ai de libre pour m’entretenir avec toi. Je ſuis ſans ceſſe avec mon Anglois qui me fait connoître Paris et ſes environs comme mes poches. Il n’y a pas un monument, un atelier que nous ne viſitions. Nous allons