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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/38

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ter. Nous profitâmes de ce moment, le Monſieur avec lequel j’étois venue & moi, pour nous eſquiver dans le bois. Nous l’y avons vu venir quelques momens après toute échevelée, ſa polonoiſe en lambeaux, elle avoit l’air d’une vraie bacchante. Nous nous ſommes cachés de crainte qu’elle ne nous voye. Tu m’avois ſouvent parlé de cette Duverger comme d’une dévergondée, j’avois peine à croire qu’elle le fût autant. Roſette attend avec impatience ta réponſe à ſon ſujet ; elle s’eſt miſe entre les mains d’Algironi. Ton amie pour la vie.

Lettre de Mademoiſelle Roſalie.
Paris, ce 7 juin 1782.


Algironi avoit raiſon, ma chère amie, je ſuis totalement guérie ; mais mes charmes n’ont plus leurs fraîcheurs. J’ai beſoin tous les jours d’une demi-