„ mes, elle me parla ainſi : Monſieur,
je ſais la vie que vous meniez à Paris.
Quoi ! ſi jeune, donner dans le
libertinage ! Eſt-ce là le fruit de la
bonne éducation que vous avez reçue ?
Comme je ne veux pas que vous vous
perdiez, j’ai réſolu de vous faire voyager.
M. de *** a la bonté de vouloir
bien vous accompagner, tenez-vous
prêt à partir dans trois jours. Enſuite,
changeant de converſation, elle
ſonna ſes femmes. Ce diſcours m’a
conſterné. Je m’empreſſe de vous
écrire afin que vous ne ſoyez pas
inquiete de ne pas me revoir. Conſervez
l’amitié que vous m’avez
toujours témoignée, et croyez que,
dès que je ſerai de retour, je revolerai
dans les bras de la belle
Julie que j’aimerai toujours et dont
l’image ſera ſans ceſſe préſente à
mon eſprit. Acceptez le billet de
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„ la