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AU ROI.
A Schœnbornslutst, le 10 septembre 1791.

Je vous ai écrit, mais c’était par la poste, et je n’ai rien pu dire. Nous sommes ici deux qui n’en faisons qu’un : mêmes sentimens, mêmes principes, même ardeur pour vous servir. Nous gardons le silence, mais c’est qu’en le rompant trop tôt, nous vous commettrions ; nous parlerons dès que nous serons sûrs de l’appui général, et ce moment est proche. Si l’on nous parle de la part de ces gens-là, nous n’écouterons rien ; si c’est de la vôtre, nous écouterons, mais nous irons droit notre chemin ; ainsi, si l’on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas. Soyez tranquille sur votre sûreté : nous n’existons que pour vous servir ; nous y travaillons avec ardeur, et tout