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Page:Cortés - Lettres à Charles Quint, trad. Charnay, 1896.djvu/260

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royal cœur peut le désirer. De la ville de Culuacan, de cette Nouvelle-Espagne de la mer Océane, le 15 mai de l’année 1522. Très Puissant Seigneur, je suis, de Votre Majesté Impériale, le très humble serviteur et sujet qui baise les pieds et les mains de Votre Majesté.

Très Puissant Seigneur, Fernand Cortes, capitaine et chef de justice de cette Nouvelle-Espagne de la mer océane, envoie à Votre Majesté Impériale une relation sur les événements qui se sont passés dans ces contrées, que nous, officiers de Votre Majesté Catholique, venons certifier vraie et telle que nous aurions pu la rédiger nous-mêmes, n’ayant rien à y ajouter, et nous en remettant à ce que vous écrit le capitaine.

Très Catholique et Victorieux Seigneur, que Dieu conserve la vie de Votre Royale Personne, conserve et accroisse le nombre de ses royaumes et seigneuries autant que son cœur royal peut le souhaiter.

De la ville de Culuacan, le 15 de mai 1522. Très Puissant Seigneur, nous sommes, de Votre Majesté, les très humbles serviteurs et sujets, qui baisons les pieds et les mains de Votre Majesté.

Julian Alderete, Alonzo de Grado,
Bernardino Vasquez de Tapia.