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HEROINES DE MONT-FERRAND.

effet. Mont-Ferrand fut unifié à Clermont sous Louis XIII, et depuis cette période cette dernière a été appelée Clermont-Ferrand.

AU moyen-Âge Mont-Ferrant fut l’un des plus puissants lieux d’Auvergne. Il est nommé dans les titres anciens Mont-Ferrand le Fort [sic], comme Clermont fut appelée le Riche [sic], et Riom le Beau [sic]. Elle était entourée de murs épais flanquées de solides tours, et de larges et profonds fossés toujours remplis d’eau. Il y avait pas moins de quatre portes de la ville, chacune d’entre elles avait un pont-levis supportés par de massives chaînes de fer :

“Or, en ce temps de discordes civiles,
Où sans ramparts il n’étoit point de villes,
Ni de rocher sans donjon, sans brigand,
Il falloit voir les murs de Mont-Ferrand.”

[sic]

Les femmes de Mont-Ferrand ont été célébrées pour leur héroisme ; et en 1793, lorsque tous les hommes capables de porter les armes partirent pour le siège de Lyons [sic], les femmes, dans le but de garder la ville et ses provisions, formèrent un groupe de gardes nationaux composés de quatre compagnies, ayant chacun un capitaine, officiers, sous-officiers, caporaux, et tambourins. Elles furent armées de piques, et furent obligées d’assurer un service régulier, ce qu’elles firent de manière exemplaire. Nuit et jour elles avaient des sentinelles postées aux portes de la villes, pour