gnifique, aucune ne peut être placée dans une plus fine, plus dominante, ou plus belle situation, peu sont entourées de telles richesses, ou peut se vanter d’une paysannerie plus à son aise ; pourtant il est difficile de trouver un ensemble de bâtiments moins bien construits, arrangés, négligés ou plus laids que sa masse irrégulière présente. La cathédrale ne fut jamais finie ; et fut construite en pierre noire provenant de la carrière voisine de Volvic, comme le sont la plupart des vieilles maisons, elle a un aspect terne et sombre, et est tellement cernée par des habitations moyennes, qu’il ne suscite par le respect habituel qu’un temple si ancien normalement mérite. Il y a de beaux verres peints sur les fenêtres, et la forme du chœur est gracieux ; mais la délicatesse des piliers est gâchée par le mauvais goût régnant des habitants, peints en gris, et tellement barbouillés, que les chapiteaux ont perdu leur finesse. L’ensemble a une pauvre et une insatisfaisante apparence, et ne retient pas longtemps l’étranger sous son toit. La piété n’est pas une caractéristique remarquable dans cette partie de l’Auvergne ; et la légèreté et la volonté de décence et respect observée par les citadins en entrant dans l’enceinte sainte, est très frappante : la cathédrale est faite d’un simple passage d’une rue à l’autre, debout comme dans
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LA CATHÉDRALE
