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FONTAINES

aine fut pendant longtemps représentée comme étant dirigée par la volonté du saint qui a présidé le puits. Comme toute chose à Clermont, pour arriver à St. Alyre cela implique une lutte à travers des rues crasseuses, mal pavées et interminables dans leurs dédales, chaque virage menant à une allée plus horrible que ses compagnes, et sales au maximum : tout de même Clermont est, peut-être, mieux approvisionnée en eau que n’importe quelle ville de France : il n’y a pas une place, une rue, ou une ruelle [sic], qui n’a pas une fontaine ; un large filet d’eau claire court au milieu de chaque pavement, et comme les rues descendent dans la plaine, des torrents courent le long, emportant avec eux toute des impuretés, ou plutôt ils pourraient le faire, n’était-ce pas inhérent aux Auvergnats d’être le peuple le plus négligé, négligent et sale sous le soleil !

Certaines de ces fontaines sont très bien ; la plus grande et plus belle est celle de la Place Delille, appelée ainsi d’après le poète, originaire de Clermont, un ménestrel de l’Ecole Hayley, dont il ne vaut pas la peine de contester la renommée. Cette fontaine fut construite en 1515 par l’Évêque Jacques d’Amboise, et relève du style le plus élégant de la première période de la renaissance, également admirable avec de nombreuses autres édifications dues à la même faille, sur les bords de la Loire, et en différentes parties de France.