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MONTROGNON

la base d’une croix curieusement creusée dans un endroit isolé sous de beaux arbres, de laquelle une chaîne de hautes collines volcaniques semblait presque à notre portée. Le remarquable Montrognon était le plus visible ; c’est une forme habituelle de cône, et l’unique tour, apparemment élancée, à l’extrême point des hauteurs, ressemble à la cheminée d’un cratère brûlant ; lorsque les nuages planent dessus l’illusion est parfaite, et produit le plus mystérieux des effets. Nous étions contraints d’abandonner notre vœu de monter un Dôme qui s’élevait à nos pieds, le plus bas de la chaîne, puisque nous trouvions les chemins trop pentus et étroits.

Le jour d’après, cependant, nous décidions de se mettre en marche plus tôt et d’oser plus, et réussissions à atteindre le sommet de deux de la myriade des Dômes qui attirent les aventuriers de tous les côtés. Nous suivîmes un passage étroit, qui nous conduisit de plus en plus haut et devint de plus en plus abrupte, jusqu’à ce que nous trouvions au milieu des arbustes, que nous devions cramponner, pour assister notre montée. Nous avions gagné le sommet du Puy de Châteix [sic], la vue de là est magnifique, et rembourse la peine ; mais c’est littéralement nécessaire d’y aller sur les mains et les genoux pour l’atteindre. Nous nous asseyions dans une champ de maïs, et vîmes autour de nous des hautes collines cultivées en haut du sommet, tandis qu’au-delà s’élevaient d’autres, encore plus élevées, qui présentaient des pics nus et noir-