menter comme nous montions, jusqu’à ce qu’il devienne sensiblement violent. Il y a quelques jours dans l’année pendant lesquels les explosions venues du Puy de Dôme ne sont pas sévères, mais nous n’étions pas préparés pour l’ouragan que nous avons dû braver. Bien avant nous avions atteint la première ascension nous étions presque épuisés avec nos déboires, mais, après s’être reposés à chaque occasion opportune, nous regagnâmes nos forces, et continuâmes. Rien ne pouvait être pire que le chemin parsemé de masses de roche, et labouré par des torrents venant se précipiter plus bas, depuis le sommet : maintenant nous étions jusqu’aux chevilles dans le sable, pataugeant à travers la boue glissante ; glissant sur du gazon court, nous débattant à travers des buissons emmêlés ; en bref, secoués comme nous étions par le vent, qui balayait en tourbillon autour de nous, nous avions toutes les peines du monde à garder nos pieds.
Nous n’avions pas atteint un quart du trajet quand nous rencontrâmes un groupe de dames, qui avaient trouvé l’ascension trop difficile, et étaient sur le retour : les messieurs de ce groupe avaient continué leur voyage vers le sommet avec un guide. Ils nous recommandèrent sérieusement d’abandonner la tentative ; mais nous étions obstinés, et, bien que notre compagnon semblait à moitié enclin à nous dissuader aussi, nous reprenions nos efforts.
Nous étions maintenant un peu abrités par une sail-
