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Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 1.djvu/161

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d’une grande ressource pour les longues soirées ; il a une très-jolie voix, il ne manque que de méthode. Je fais venir plusieurs partitions italiennes. Quel dommage que tu ne sois pas ici ! Avec trois voix il n’y a guère de morceaux qu’on ne puisse exécuter, et nous aurions mis notre bon vieux ami dans l’Élysée.


LETTRE VIII.


CLAIRE À ÉLISE.


Cela t’amuse donc beaucoup que je te parle de Frédéric ? et par une espèce de contradiction je n’ai presque rien à t’en dire aujourd’hui. Depuis plusieurs jours je ne le vois guère qu’aux heures des repas ; encore, pendant tout ce temps, s’occupe-t-il à causer avec mon mari de ce qu’ils ont fait ou de ce qu’ils vont faire. Je suis même plus habituellement seule qu’avant