Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 1.djvu/221

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je répondrai, je ne sais ce que je répondrai. Non, il vaut mieux se taire. Adieu.

BILLLET.
FRÉDÉRIC À CLAIRE.

Vous m’évitez, je le vois ; vous êtes malade, j’en suis cause ; je dissimule avec un père que j’aime, j’offense dans mon cœur le bienfaiteur qui m’accable de ses bontés : Claire, le ciel ne m’a pas donné assez de courage pour de pareils maux.

BILLLET.
CLAIRE À FRÉDÉRIC.

Qu’osez-vous me faire entendre, malheureux ! une faiblesse nous a mis sur le bord de l’abîme, une lâcheté peut nous y plonger : vous aurai-je trop estimé, en supposant que vous pouviez réparer vos torts ; et ne ferez-vous rien pour moi ?

BILLLET.
FRÉDÉRIC À CLAIRE.

Je ne suis pas maître de mon amour, je