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aura point échappé ; il aura vu mes combats ; ils lui auront appris qu’il est aimé, et peut-être jouissait-il d’un désordre qui lui marquait son pouvoir… Élise, cette idée me rend à la fierté et au courage. Crois-moi, je saurai me vaincre et le désabuser ; il est temps que ce tourment finisse : ta lettre m’a dicté mon devoir, et du moins suis-je digne encore de t’entendre ! Je vais lui écrire ; oui, ma tendre amie, j’y suis résolue ; il partira : qu’il se distraie, qu’il m’oublie, le ciel m’est témoin que ce vœu est sincère ; et moi, pour retrouver des forces contre lui, je vais relire cette lettre où tu me peins les devoirs d’épouse et de mère sous des couleurs qu’il n’appartenait qu’à ma digne amie de savoir trouver. Adieu.