Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 12.djvu/12

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le dernier effort d’une nature expirante ; après quoi toute trace de végétation disparaît. Néanmoins, c’est là qu’au milieu

    aux branches ; d’autres ont la forme de cornets ou de verres à pied ; d’autres, enfin, ont des ramifications ramassées en touffe ou écartées en tous sens, et ressemblent à de petits arbrisseaux. On aperçoit, sur diverses parties de leur surface, une farine qu’on croit être la poussière fécondante, et des verrues ou de petits boucliers d’une couleur vive, qui sont le réceptacle des grains. Malgré les observations d’Hedwig et d’Hoffman, on ne peut encore rien dire de certain sur leur fécondation. Quoique les petits corps contenus dans les tubercules reproduisent la plante, il n’est pas démontré que ce soient de véritables graines, et non des espèces de bourgeons. Leur reproduction n’est peut-être qu’une simple évolution, comme dans les plantes vivipares. Les hépatiques tiennent le milieu entre les lichens et les mousses. Les unes se présentent sous la forme d’une expansion membraneuse ; d’autres sont de petites herbes dont les rameaux nombreux sont appliqués les uns sur les autres, et tapissent les rochers et le tronc des arbres d’une verdure bronzée ou d’une couleur de citron. Leurs étamines sont de petits corps vésiculeux placés dans des fossettes ou dans les plis et les sinuosités des