Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 2.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

consacrer sa vie entière à remplir ce devoir ? et n’aurait-elle pas regardé comme un crime tout ce qui aurait pu l’en distraire ? Dans ces dispositions, rien ne pouvait lui convenir davantage que la retraite où elle se trouvait : aussi l’idée d’y vivre loin du monde, et de pouvoir s’y livrer entièrement à ses regrets et à son enfant, avait-elle répandu une sorte de douceur sur l’amertume de sa peine.