ignorait si l’opinion de ses propres concitoyens ne s’était pas modifiée. Il se demandait surtout si les nouveaux dirigeants de l’Amateur Athletic Union dont le bureau est élu chaque année, seraient en faveur de Chicago ou de Saint-Louis. Le président de l’Exposition, M. D.-R. Francis, accompagné de ses plus éminents collaborateurs, se rendit donc à Chicago pour conférer avec le Comité des Jeux en même temps qu’il faisait faire auprès de moi à Paris les démarches les plus pressantes par le Commissariat français, alors dirigé par M. Michel Lagrave.
les jeux olympiques à saint-louis (1904)
Le départ de la course de Marathon (40 kilomètres) au stade de l’exposition
Il fut bientôt évident que le Comité de Chicago était un peu effrayé par l’énergie des revendications de Saint-Louis. D’autre part, le transfert apparaissait comme une humiliation. Les journaux tonnaient et le 5 décembre, un colossal meeting d’étudiants, auxquels se joignirent des professeurs, vota un appel véhément au Comité International l’invitant à ne pas céder. Les élections à l’A. A. U. avaient été favorables à Chicago. M. Furber préconisa une solution à laquelle Saint-Louis adhéra. Les deux villes prie-