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Page:Coubertin - Essais de psychologie sportive.djvu/251

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des mouvements sportifs dans le traitement de la neurasthénie. Cette crainte provient, nous nous permettrons de le dire, de leur ignorance en la matière. Non, tous les mouvements sportifs ne correspondent pas à une dépense déraisonnable, et c’est pourquoi il en est qu’on peut vraiment recommander en pareil cas.

Ce ne sont pas les plus anodins, mais ce seront avant tout ceux qui exigent le moins d’initiative et comportent le moins d’imprévu. Anodins, en effet, ils ne servent pas à grand’chose psychiquement. Tel mouvement de gymnastique suédoise qui est au sport ce qu’une gamme est au piano, n’éveillera que bien imparfaitement chez celui qui l’exécute l’idée de la puissance musculaire. L’imagination doit intervenir bien plus fortement si l’on désire un résultat. C’est pourquoi nous préconiserons avant tout l’équitation. Rien de plus virilisant pour l’homme que le contact du cheval. Tout un atavisme guerrier renforce à cet égard la mentalité du cavalier. Mais l’équitation se pré-