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mais en plein âge mûr ; de fait, elles sont réalisables tant que le système artériel n’a pas perdu sa souplesse et son élasticité. Leur valeur est double. On peut comparer l’effet produit à l’emménagement dans une demeure plus vaste, dans une demeure où l’on se sentira par conséquent plus à l’aise que dans celle d’où l’on sort et où l’on jouira d’un plus grand confort. Un second résultat plus précieux encore sera la constitution de « réserves » propres à accroître la résistance éventuelle à la maladie. La maladie met en quelque sorte le siège devant l’organisme ; la principale difficulté que rencontre le médecin n’est-elle pas de faire passer des vivres à l’assiégé ? Rien ne vaut les réserves fraîches que chacun aura sagement ajoutées au cours de sa vie virile aux approvisionnements dont la nature et l’éducation l’avaient muni. » C’est pourquoi, conclut l’auteur, il serait infiniment désirable que l’homme s’efforce « à deux ou trois reprises différentes, entre vingt-cinq et quarante-cinq ans, d’augmenter de la sorte son coefficient de capacité. »