Un autre point à considérer est l’alternance des exercices. Il importe qu’ils se succèdent, dans un ordre propre à ne pas surcharger les mêmes muscles ou groupes musculaires et, aussi, de façon à ce qu’ils se complètent vraiment les uns les autres, psychologiquement et physiologiquement, à ce que l’effort et la difficulté soient bien gradués, à ce que chaque progrès réalisé dans une branche profite à la suivante.
On remarquera que les premières leçons, en apparence, sont plus chargées que les suivantes et que, d’une façon générale, la première année l’est plus que la seconde. Mais la diversité des exercices inscrits rend au contraire la leçon moins fatigante et celle qui n’en comporte qu’un ou deux comporte aussi moins d’entr’actes. Il va sans dire, du reste, que l’instructeur devra s’appliquer à réclamer de ses élèves une énergie et une vigueur croissantes. Si l’aviron est mentionné en seconde année à une époque qui correspond à peu près à fin mars, c’est qu’il risque d’exiger alors, par suite des vents et des courants, des efforts salutaires mais qu’on n’a pas voulu demander à des novices.