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Page:Coubertin - L’Éducation des adolescents au XXe siècle, Volume I.djvu/147

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la mémoire des muscles

peine. On entend bien qu’une promenade à cheval au pas ou au petit trot, une leçon de fleuret de cinq minutes ou le tour à l’aviron d’un étang minuscule seraient sans efficacité.

Un seul exercice échappe aux conditions que nous venons de fixer : la course. Si l’on veut conserver la faculté de courir, il faut l’exercer le plus souvent possible et, plus on avance en âge, plus cette fréquence devient nécessaire.

Telle est, à notre avis, la durée de la mémoire des muscles ; au delà elle ne subsiste que par bribes ou de façon à ce qu’on ne puisse y faire appel utilement à l’improviste.