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avant-propos

l’excellence et quant au classement à l’aide duquel on s’efforce d’y parvenir, il va de soi qu’introduits habituellement dans un programme aussi étendu et varié que celui de la gymnastique utilitaire, ils pourraient y engendrer un dangereux surmenage. C’est au professeur à retenir ce qui est nécessaire à l’entretien d’une salutaire émulation et à proscrire avec soin toute tendance au championnat.

Par rapport à son objet, la gymnastique utilitaire se résume donc en trois termes : sauvetage, défense, locomotion. Il y a lieu de distinguer deux formes de sauvetage : à terre et dans l’eau. Les exercices qui trouvent leur application dans le sauvetage à terre sont, la course, le saut, l’escalade, le lancer. Les exercices de sauvetage dans l’eau sont communément désignés par le terme de natation. Mais, pratiquement, ils se subdivisent ; le fait de tomber à l’eau et d’en sortir est distinct de la natation proprement dite qui consiste dans le fait d’y progresser et de s’y diriger.

La défense se compose de deux variétés : les escrimes et le tir. Les escrimes comprennent aussi bien le combat sans armes (lutte et boxe) que le combat avec armes (escrime de la canne, du bâton, du fleuret, de l’épée et du sabre). Le tir