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Page:Coubertin - L’Éducation des adolescents au XXe siècle, Volume I.djvu/64

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exercices de défense

Le professeur préparera les élèves à l’assaut en leur faisant exécuter l’un contre l’autre les coups qu’il prescrira. Il leur enseignera à ne jamais rendre involontairement un seul pouce du terrain acquis.

À partir de ce moment, une grande importance sera donnée aux questions de terrain et de lumière. Si la piste de linoleum favorise le jeu du fleuret, elle n’est pour celui de l’épée qu’un adjuvant dangereux. On doit tirer fréquemment en plein air, sur le gazon aussi bien que sur le caillou, au soleil aussi bien qu’à l’ombre. Ce n’est pas seulement l’hygiène qui y trouvera son compte, mais l’expérience. Un jour trop cru, un jour trop tamisé, des reflets sur les lames, la résistance plus ou moins grande qu’offre le sol, tout cela déroute le tireur qui ne s’en est jamais préoccupé et n’est rien pour celui qui a passé par là, ne fut-ce qu’une ou deux fois. On ne doit pas même redouter, à l’occasion, la fantaisie d’un revers de colline ou chacun tâchera de dominer l’adversaire en le tournant ; ce genre d’expérience donne de l’assurance.