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préambule

en revue qui se trouvent, par leur nature même, se classer de façon différente dans l’un et l’autre cas.

Une troisième partie dont nous n’avons pas eu encore occasion de parler comprend l’étude des langues et réunit les langues mortes et les langues vivantes, d’après le principe de la simple lecture et d’une brève explication de texte pour les premières, d’un apprentissage simultané des formules usuelles pour les secondes. En ce qui concerne le latin et le grec, il faut s’en être approché exactement comme fait d’un monument illustre le voyageur pressé. Il est bien vrai que certains dilettantes soutiendront qu’il vaut mieux n’être pas allé à Rome que d’y séjourner huit jours et n’être jamais entré au musée du Louvre que d’y passer une après-midi. Ce sont là des sottises. Actuellement les longues heures que, dans les classes classiques, on consacre au grec et au latin n’aboutissent, il faut bien le dire, à rien de sérieux. Les élèves ne savent pas pour cela converser dans la langue de Cicéron et les charmes d’Homère à livre ouvert leur demeurent étrangers. Un tel résultat ne s’obtient que par de longs travaux personnels ultérieurs et il relève de l’enseignement supé-