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le cheval

quelque temps sans étriers, donnera à l’élève une bonne assiette et l’habitude des déplacements rapides du centre de gravité que produisent les mouvements d’un vrai cheval.

Ce sera le moment de lui faire enfourcher l’animal mais non pas encore de lui remettre les rênes en mains : car les résultats obtenus risqueraient fort d’en être compromis.

La leçon à la longe, préconisée d’ailleurs par les meilleurs maîtres d’autrefois, s’emploierait ici fort à propos ; nous n’en parlerons pas pourtant car y recourir reviendrait à aristocratiser davantage un exercice qu’il s’agit précisément de démocratiser ; ce serait, en quelque sorte, substituer d’office la leçon particulière au cours. Comment y suppléer ? Par les exercices couplés.

Il est utile au jeune cavalier de deuxième année de s’accoutumer à tenir un second cheval à côté de celui qu’il monte. Sur ce second cheval on placera le cavalier novice qui pourra, de la sorte, trotter et galoper les bras croisés.

Une exigence moins aisée à satisfaire est celle de la ligne droite. Les premiers temps de trot et de galop devraient pouvoir se prolonger sans tournant. On cherche, en effet, au point de vue