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mai au 12 juin 1921 ; d’abord une Conférence consultative des sports d’hiver (26 et 27 mai), puis une Conférence d’alpinisme (28 mai), puis une Conférence des sports équestres (29 et 30 mai). Là s’intercalait un Congrès des fédérations Internationales organisé par les soins de M. Paul Rousseau qui songeait à la création d’une sorte de superfédération ou de Conseil interfédéral : rouage nuisible ou fécond, selon l’état d’esprit qui y dominerait, mais au principe duquel je n’étais nullement opposé comme certains le croyaient. Le Congrès olympique proprement dit, siégerait du 2 au 7 juin. Étaient prévues, pour finir, une Conférence consultative des Lettres et des Arts, et une Conférence des « Municipalités », destinée simplement à poser quelques premiers jalons en vue de l’organisation ultérieure des sports populaires et du « rétablissement du gymnase antique », dont j’avais parlé pour la première fois à Paris, en novembre 1912, et qui restait — comme il l’est encore — l’objet de toute ma sympathie.

Ce copieux programme une fois approuvé par le C.I.O., je rédigeai une lettre circulaire à mes collègues, la leur envoyai et en communiquai aussitôt le texte à la presse. Elle portait la date du 17 mars 1921. L’annonce de ma résolution de donner ma démission après les Jeux de 1924 était suivie des passages que voici : Le choix de la ville à laquelle incombera la mission de les organiser (les prochains Jeux) revêt cette fois une particulière importance, du fait que la viiie Olympiade coïncidera avec le trentième anniversaire de leur rétablissement. De nombreuses et flatteuses candidatures ont été posées. Si nous soupesons les titres des cités concurrentes, le nom d’Amsterdam paraît dominer… Mais, d’autre part, à l’heure où il