Au Parlement de Francfort, en 1848, il joua un rôle effacé. Son dernier écrit, publié vers cette époque, se termine par ces mots, qui donnent à l’existence de ce grand patriote sa véritable signification. « L’unité de l’Allemagne a été le rêve de ma première enfance, la lumière matinale de mon adolescence, la splendeur ensoleillée de mon âge viril ; elle demeure l’étoile du soir qui guide encore mes pas au seuil de l’éternel repos. »
À partir de 1860, le mouvement reprit avec vigueur ; 6 000 gymnastes participèrent au festival de 1861 à Berlin, 20 000 à celui de Leipsig en 1863. En 1864 le nombre des adhérents était déjà de 170 000. Il atteignit 550 000 en 1896[1]. L’organisation d’ensemble des Turnvereine embrasse toute l’Allemagne, y compris l’Autriche allemande. Le pays est divisé en 15 cercles et les cercles en districts. Dans chaque Société, il y a deux classes ; les jeunes gens de 14 à 17 ans et les hommes ; les uns et les autres sont groupés d’après leurs qualités physiques. Quant aux exercices, ils ne ressemblent guère à ceux que recommandaient Guts
- ↑ Il est juste de dire que dans ce nombre il y a beaucoup de membres honoraires.