M. Jules Simon mais j’étais sûr que l’idée lui plairait. En effet, à peine prit-il le temps de s’étonner d’une démarche d’allures inhabituelles. L’accord entre nous fut tout de suite scellé. Constatant plus tard combien souvent l’illustre orateur répugnait à prendre sur l’heure de nouveaux engagements (répugnance qu’excusait assurément le nombre croissant de ses besognes), je me suis mieux
m. jules simon,
de l’Académie française, Sénateur,
Président du Comité pour la propagation des exercices physiques rendu compte de l’intérêt particulier que les questions d’éducation physique inspiraient à M. Jules Simon. Il me promit donc son appui, tout son appui. Les innovations prochaines de l’école Monge lui semblaient une suffisante garantie de succès. Il me laissa libre de composer le Comité comme bon me semblerait. Dans cette entreprise je fus puissamment aidé par M. Godart ; lui et moi nous fîmes toute la besogne. M. Godart amena ses amis intimes : M. Moutardt inspecteur général des Mines et le général Thomassin qui commandait alors au Mans ; puis M. Adolphe Carnot, inspecteur des études à l’école des Mines, le Dr Brouardel, le Dr Labbé, MM. Claude-Lafontaine, Callot, Harlé, Delagrave, Dislère, conseiller d’État, Noblemaire, directeur du P.-L.-M. et Barabant, directeur de l’Est, — puis encore : MM. Collignon, sous-directeur de l’école des Ponts et Chaussées ; Geoffroy-Saint-Hilaire, directeur du Jardin d’Acclimatation ; le général Barbe, commandant l’École Polytechnique ; Xavier Blanc, sénateur ; Marey, de l’Institut, le Dr Javal, enfin M. Adrien Fleuret, président du Cercle nautique de France. De mon côté, j’allai trouver M. Picot, membre de l’Académie des Sciences morales et politiques dont il est
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