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bornes et je tremblais de voir le projet de radiation de notre ancien président prendre corps, mesure inique car j’étais bien sûr qu’il n’avait point fait tort sciemment d’un centime à son club. On le reconnut plus tard.

Pendant l’été, un membre du Stade Français, un dévoué aussi celui-là — Georges Gaulard, fonda à Saint-Valery, le premier de L. H. Sandford
m. l. h. sandford
Membre du Conseil de l’U. S. F. S. A.
ces « clubs de vacances » qui entretinrent si utilement l’émulation et la camaraderie unionistes d’une saison sportive à l’autre. À mentionner enfin quelques réunions en province. À Orléans, le 24 mai, à Béthune, le 16 juin, j’étais allé porter la bonne parole et assister à des concours très bien organisés. À Orléans, plusieurs ligues avaient envoyé des délégations ; la fête réunissait l’inspecteur d’Académie et le préfet du Loiret. À Béthune, où je m’arrêtai en revenant de faire une conférence aux étudiants de Lille, le principal, M. Siomboing, avait su développer admirablement le goût des exercices physiques parmi ses élèves. Peu à peu, le mouvement gagnait en étendue et en intensité et surtout la confiance de l’Université — effarouchée par les procédés de la Ligue — nous revenait.