remarquables, et il y eut là une occasion opportune de lutter contre un certain laisser-aller j’m’enfichiste — héritage explicable de la guerre — qui se traduisait parfois, au stade, en des tenues insuffisamment soignées et esthétiques.
Je n’ai point parlé des concours d’art. Ils ne furent pas encore à la hauteur, bien qu’en progrès sur 1912. Les littérateurs semblent intimidés devant les sujets sportifs ; les musiciens ne s’y mettent pas ; les architectes piétinent autour de leur « Palais des Sports », dont ils cherchent l’éternelle silhouette : monument déjà désuet avant d’avoir existé. Quant aux sculpteurs, il leur arrive une aventure assez plaisante. Faute de connaissances techniques, le jury écarte la reproduction de mouvements parfaitement exacts, mais qu’il ne juge pas assez « artistiques ». Les concours de la viiie Olympiade seront, espérons-le, la consécration définitive de la valeur inspiratrice du sport et tenteront de jeunes talents alliant le goût de la hardiesse.