Page:Coubertin Autour de la VIIe Olympiade 1920.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 24 —

12 septembre, avec une pompe satisfaisante. Jusqu’ici, c’était dans un banquet final que la clôture était prononcée. La formule solennelle y manquait de grandeur. Cette fois, au soleil couchant, dans le stade empli de spectateurs, elle a revêtu toute sa force. Les sports équestres venaient de finir : dans le grand silence de la foule, soudainement attentive, ont résonné les paroles évocatrices des Jeux de 1924 : « Puissent-ils se dérouler dans l’allégresse et la concorde, et puisse, de la sorte, le flambeau olympique poursuivre sa course à travers les âges, pour le bien d’une humanité toujours plus ardente, plus courageuse et plus pure. Qu’il en soit ainsi ! »

Alors, comme le 14 août, les trompettes ont sonné et le canon a tonné, cependant que le drapeau olympique s’abaissait lentement et que retentissaient les premiers accents d’une cantate exécutée par 1 200 chanteurs et instrumentistes, œuvre du renommé Peter Benoit, si aimé des Anversois, ses compatriotes. Ainsi prirent fin, dans la ville de Rubens, les Jeux Olympiques de 1920.

Lausanne, Imp. La Concorde. 11. 20.