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amplitude et une direction absolument conformes à sa construction corporelle. Je me souviens combien, il y a quarante ans, mon cher ami le Dr  Fernand Lagrange, le grand précurseur de la « Physiologie des exercices du corps » manifestait d’enthousiasme lorsque, ensemble, nous passions en revue pratiquement les différents sports, y cherchant la meilleure formule de la rénovation pédagogique à laquelle nous étions aussi attachés l’un que l’autre. L’aviron et la boxe lui semblaient comme à moi dignes du premier rang au point de vue éducatif : un tiers de valeur morale et deux tiers de valeur mécanique, disions-nous, voilà l’aviron ; un tiers de valeur mécanique et deux tiers de valeur morale, voilà la boxe.

Si je narrais ici de simples souvenirs, je dirais comment des difficultés d’exécution, des préjugés aussi, handicapèrent nos efforts et comment le mouvement qu’il m’aida si fraternellement à déclancher tourna au profit d’autres sports moins bons à beaucoup d’égards que ne