Page:Coubertin Traite d Escrime equestre, 1906.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 8 —

arrière. Le corps à corps est une ressource dans le cas où l’on se trouve pressé par l’adversaire et à sa merci.

Rôle du cheval.

Le cavalier doit se borner au début à maintenir son cheval à l’allure choisie et à se maintenir lui-même en équilibre de façon à bien assurer la liberté de ses mouvements. Par la suite, il peut se servir de son cheval : 1o pour prendre, à un moment donné, quelques lignes d’avance ou de recul sur son adversaire s’il y trouve son avantage. — 2o pour se rapprocher ou s’écarter de lui. — 3o pour le bloquer, c’est-à-dire lui couper la route en biais à un moment propice. — 4o pour tourner autour de lui quand l’occasion s’en présente.


Boxe

Équipement.

La culotte et la chemise de flanelle suffisent ; ni veste ni masque bien entendu. Les gants ordinaires de boxe ne peuvent servir n’ayant pas les doigts séparés mais les gants qui ont servi au sabre conviennent. attaque de dos
Fig. 2
Attaque de tête, esquive
et riposte au flanc

Garde.

Il n’existe qu’une seule garde effective, la garde directe ; la garde croisée ne permettrait pas d’atteindre l’adversaire. Les changements de garde doivent donc être très fréquents. Il en résulte également que le rôle du cheval devient plus complexe, le cavalier ayant intérêt à chercher à « tourner » rapidement son adversaire.

Attaques, parades et esquives.

Les deux principales attaques sont la tête et le flanc ; on les pare avec le poing mais le mieux est de les esquiver ; l’esquive est la meilleure ressource défensive du boxeur à cheval (Fig. 2.)

Leçons à pied.

L’observation faite pour le sabre relativement au travail préalable à pied s’applique également à la boxe.



auxerre-paris. — imprimerie a. lanier